Tout tour de magie consiste en trois parties ou trois actes : la promesse (the pledge) où on met en place l’action, le tour (the turn) où le magicien transforme une action ordinaire en chose extraordinaire et… le prestige (the prestige), le moment où l’illusion se produit. Voici en substance le résumé du film. (suite…)
Alexandre et Margot sont un couple heureux. Il se connaissent depuis l’enfance et vont régulièrement fêter leur anniversaire en forêt de Fontainebleau, au bord du lac Charmaine. Lors de l’un de ces anniversaires au bord du lac, Margot est agressée avant qu’Alex ne puisse intervenir, il est assommé et laissé pour mort. Huit ans après la mort de Margot, deux corps sont déterrés en forêt de fontainebleau. C’est alors qu’Alex reçoit un email qui revive le drame. (suite…)
Dans les années 40, deux anciens boxeurs, Mr. Ice et Mr. Fire se retrouvent dans la police. Buddy et Lee sont équipiers et vont devoir élucider le meurtre d’une jeune actrice, Miss Short. Leur enquête va les mener près de la puissante famille Linscott dont la fille ressemble étrangement à Elizabeth Short. Ceci n’est pas vraiment au goût de Kay, le ciment de l’amitié entre ces deux fortes têtes. (suite…)
Sondra Pransky (Scarlett Johansson) est une jeune américaine, étudiante en journalisme. Sa meilleure amie fait partie de la haute société anglaise. Lors d’un spectacle de magie auquel elle assiste avec son amie et le frère de celle-ci, elle doit monter sur scène pour assister Splendini (Woody Allen). Dans le dématérialiseur, un fantôme lui apparaît et lui propose le scoop de l’année sur le tueur en série dit au Tarot. (suite…)
Fred et Fred(e) (Bernard Campan et Léa Drucker) sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable petit Arthur et passent cette année encore les vacances estivales, dans la maison familiale de la Drome, entourés de toute la smala. Un soir, ils invitent à dîner Hugo (Charles Berling), le voisin. Alors que le beauf’ enchaînent les blagues lourdes, Hugo se déclare pédé. Le climat de la soirée et de l’été va changer. L’occasion pour Fred et Hugo de discuter jusqu’à l’aube. Ils confrontent leurs points de vue sur l’amour, le couple, la vie, la mort et bien sûr : l’homosexualité. (suite…)
Ca commence dans un dancing de Miami. L’équipe de Sonny Crockett et Rico Tubbs enquête sur un réseau de prostitution quand ils reçoivent un coup de fil alarmant. C’est le point de départ d’une nouvelle mission qui va leur faire infiltrer un réseau de trafiquant de drogues. De Cuba à la Colombie, toutes les routes mènent à Miami.
J’ai vraiment bien aimé ce film d’action, à la Michael Mann. Je n’avais pas trop accroché sur Collateral mais j’avais adoré Heat. Alors évidemment, les mauvaises longues vont dire que justement c’est du Michael Mann. Rien de plus. Rien de moins. On y retrouve la vie nocturne de Collateral et les fusillades de Heat.
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Nous sommes allés voir Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit ce week-end. A l’annonce de sa sortie, je m’étais tout de suite dit « ils surfent sur la vague du premier, ça va être nul ». Et puis, j’ai entendu beaucoup de bonnes critiques, on a donc décidé d’aller voir par nous-mêmes. Ma première réaction a été assez mitigée, mais au final j’ai bien vraiment apprécié le film. C’est un peu comme Matrix ou Indiana Jones à l’époque, j’attends le troisième avec impatience.
Dans la catégorie des trucs qui m’ont fait tiquer, ce sont surtout les longueurs. J’en viendrais presque à trouver dommage la multitude de rebondissement. Mais depuis quand reproche-t-on à un film d’avoir un scénario pas trop simpliste ? Le film fait donc 2h30, mais le spectacle est bel et bien là.
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Nous sommes allés voir le dernier Sofia Coppola : Marie-Antoinette. J’avais eu l’occasion de voir la bande annonce très « Rock’N Roll » qui m’avait donné très envie de voir le film. Je n’ai absolument pas éte déçue.
D’abord, l’évocation de la vie de Marie-Antoinette m’a rappelé le Lady Oscar de mon enfance. Il y a la même tendresse qui se dégage des deux adaptations. Peut-être parce que les deux réalisatrices sont des femmes. Ce qui est plus étonnant est que l’une est américaine, l’autre japonnaise. Et c’est une actrice américaine qui joue un rôle d’autrichienne, française par alliance. Pas une française pour parler de l’une des plus célèbres de ses reines. Il faut dire que chez nous on leur coupe la tête.
C’est là un autre aspect intéressant du film. Tout comme dans Titanic, personne n’ignore la fin tragique de l’histoire. Pourtant, on se laisse porter par Kirsten Dunst (Spider-Man, Virgin Suicides, Entretien avec un Vampire) qui a là un rôle magnifique, dans la vie trépidante de cette reine incomprise, frivole, dépensière, sotte, seule, mal-aîmée de la Cours et détestée du peuple qui la fera guillotiner à Paris, le 16 octobre 1793. L’actrice arrive à jouer tous les aspects de Marie-Antoinette avec brio. Les émotions de cette reine, femme, enfant sur les épaules de laquelle repose une pression collossale sont sincères. Elle passe de l’enfant de 14 ans qui réclame son chien à la femme adulte et mère qui fera face aux révolutionnaires, en passant par la fille docile qui se laisse manoeuvrer par sa famille autrichienne. A noter aussi la jolie prestation d’Asia Argento (La Sirène Rouge) en Mme du Barry intrigante qui oppose son pouvoir de favorite du roi à celui de la dauphine.
La manière dont Sofia Coppola (Lost in Translation, Virgin Suicides) nous présente cette vie de cours, presque à huis clos, est exquise. La scène de « campagne » au Petit Trianon est superbe par son côté désuet et tellement « à côté de la plaque ». La mise en scène est vraiment originale, on l’a dit et redit, mais la réalisatrice assume très bien ses choix et les anachronismes musicaux viennent renforcer encore l’histoire racontée. Je pense que la musique joue ici un rôle primordial. Le souci du détail y est constant (les tenus, le mobilier, les accessoires, les figurants…) et la bande originale est un fil conducteur dans les joies, les peines et les passions de la reine. A travers la musique, le personnage devient humain et attachant malgré tous ses défauts.
Comme dans Lost in Translation, la solitude à une importance particulière dans ce film. Le palais grouille de monde et pourtant Marie-Antoinette est seule. Elle « compense » par ses frivolités. C’est un thème constant chez Sofia Coppola. Elle joue de la musique, des couleurs et des rythmes pour évoquer la vie d’une reine au destin tragique. Mais le spectateur est parfois pris à conte-pied comme dans la scène de la brioche, réplique la plus célèbre de Marie-Antoinette.
C’est à mon avis une vraie réussite. Mais je comprends très bien que certains puissent ne pas aimer. C’est disons… particulier. Que l’on aime ou pas, attention à ne pas se laisser gâcher un peu le film par la bande annonce qui en montre trop ou pas assez, selon les goûts.
La vie de Raimunda (Pénélope Cruz) est compliquée. Son compagnon, Paco, vient de se faire renvoyer, il boit trop et s’intéresse de trop près à sa fille Paula. Elle est très liée à sa soeur Sole. Toutes deux tentent de faire le deuil de leurs parents, morts dans l’incendie de leur maison. Le jour où Paula, l’adolescente, tue son beau-père alors qu’il tente de l’agresser, tout bascule. Raimunda va alors tout faire pour protéger sa petite fille. Et Sole va découvrir des secrets de famille assez lourds à porter.
Plusieurs thèmes apparaissent dans le film. La mort bien sûr. Celle du petit ami par légitime défense, celle des parents, retrouvés brûlés dans une petite maison de campagne, et celles à venir. La manière qu’à Augusta d’envisager la maladie et la mort inévitable qui va s’en suivre est très touchante. Un autre thème important : les valeurs des gens du terroir : les croyances, les superstitions et le bons sens des gens de la terre.
L’histoire de Volver, le dernier film de Pedro Almodóvar est très prenante. C’est un univers de femme, la classe ouvrière de Madrid. L’attachement aux racines familiales est très présent. Les scènes dans le petit village et particulièrement l’ouverte dans le cimetière en sont un très bon exemple. Trois générations de femmes sont dépeintes avec douceur. (suite…)
Londres, au 21ème siècle… Une jeune femme sort dans les rues après le couvre-feu. Ce soir là, Evey Hammond fait une très mauvaise rencontre : les milices de la Main, « gardiens d e al paix » qui sillonnent la ville la nuit et terrorisent la population. Ils s’apprêtent à la violer dans une ruelle déserte, quand elle est miraculeusement secourue par un homme masqué. Et rien ne sera plus comme avant pour cette jeune fille que rien ne disposait, a priori, à se révolter contre la dictature qui avilie l’Angleterre.
Ce V for Vendetta est politiquement incorrect de part son apologie de la vengeance, mais c’est décidément un très bon film. Le scénario est bien ficelé, Natalie Portman s’en sort bien et l’acteur principal Hugo Weaving est fabuleux. On sent l’acteur de théâtre qui se cache derrière l’Elfe Elrond dans le Seigneur des Anneaux, ou l’agent Smith dans Matrix. Son rôle d’anarchique révolutionnaire dont nous ne verrons pas le visage est très beau et il donne une dimension très intéressante au film. On n’en sort pas indemne.