Je change de job. Pas de boîte, mais de service. Au lieu de faire du développement et des spécifications, je vais être consultante. C’est-à-dire être le pushing-ball du client. Oui, je suis un peu masochiste 🙂
Mardi dernier : soirée de folie. Je devais finir un dev et comme par hasard, tout se met à foirer au dernier moment. De l’imprimante aux scripts débiles en passant par les collègues qui ne respectent pas les procédures et me mettent dans l’embarras, tout ce qui pouvait potentiellement poser un problème m’a effectivement posé un problème.
Quand la dernière opération c’est enfin terminée, il était 21h30. J’ai pris mes clic et mes clacs, sans prendre le temps de fermer les stylos, j’ai vidé en vrac mes tiroirs dans un sac, fermé l’ordi et le portable, mis l’alarme et bye bye 🙂 Une fois dans la rue j’ai croisé des jeunes fille déguisées en sorcières. Un signe ? Ah non : c’est halloween.
Mais ça y est, enfin des vacances. J’avais pris un viaduc de 5 jours 🙂 Ca fait du bien puisque la semaine suivante sera marathonienne. Entre les fêtes, les pots de départs et mon anniversaire, je vais avoir du mal à savoir où donner de la tête. Bien sûr les vacances sont toujours trop courtes, surtout quand on perd son temps à la mairie pour faire refaire sa carte électorale. Mais au moins ça fait une petite coupure.
Reprise ensuite. Deux jours de préparation au siège et vaille que vaille, en avant pour l’aventure, chez le client. Le projet sur lequel je suis affectée (changement de logiciel chez un groupe français de la grande distribution) porte le petit nom charmant de Prison Break, chez nous. Les consultants déjà sur place n’en peuvent plus. Je suis là pour remplacer quelqu’un qui a démissionné. Tout le monde m’a mise en garde sur la difficulté et la pression qui existent sur ce projet. Ca promet… J’ai bien fait de prendre des congés avant ! Mais pourquoi est-ce que j’ai voulu changer de service ???
Quelque chose à dire ?