Concert de Nouvelle Vague à La Cigale lundi. 19h sur les billets. J’arrive à 18h15 à Pigalle. Attente. Les portes s’ouvrent vers 19h45. Attente. C’est dingue le temps qu’on peut attendre dans une salle de concert. En terme d’efficacité, c’est un rendement minable. 1h30 de musique en cumulé, 3h d’attente. Je crois que le seul lieu qui fait concurrence c’est l’aéroport. Les lumières s’éteignent enfin. On a réussi à choper un bon spot, accoudés à la balustrade. La vue est imprenable sur la scène, mais on peut difficilement s’appuyer quelque part.
La première partie est avec Katrine Ottosen. Une charmante danoise qui chante du folk en anglais, s’accompagnant au piano ou à la guitare. Un certain Stéphane fait la deuxième guitare. La musique est assez simple, épurée. Pas d’autres instruments que les guitares et le piano. C’est pas mal, mais très court. A peine 30 minutes. Seul problème : le public bobo parisien exécrable. J’ai dû demander à des voisin de baisser d’un ton. Les mecs se croyaient dans un bar ou en boîte, à fumer clope sur clope, en criant plus fort que la musique. C’est certainement le genre de personnage qui vient à un concert parce qu’il ne sait pas quoi faire de sa soirée, qui fume du tabac pour montrer qu’il a du blé et des joints pour faire bien. Beurk.
Les lumières s’éteignent et deux jeunes femmes entrent en scène : Mélanie Pain et Phoebe Killdeer. C’est parti pour une heure trente d’un savant mélange bossa nova, jazz et pop. le duo vocal alterne avec celui de Gerald Toto et Marina Celeste. La musique est vraiment bien. Mention spéciale à la contrebasse. Phoebe déborde d’énergie (Too drunk to f***, Dancing with myself), Mélanie (This is not a love song) a un charisme inattendu sur scène et la voix de Gerald (Don’t go) à quelque chose de magique. J’avoue avoir moins aimé la prestation de Marina. Son accent français à tendance à em hérisser sur des chansons anglaises. Bizarrement, j’ai moins tiqué sur Eisbär, en allemand.
Globalement un très bon concert avec beaucoup d’enthousiasme. On a pu profiter de quasiment toutes les chansons des deux albums plus un inédit (Putain, putain c’est vachement bien ! d’Arno). Pas moins de neuf musiciens qui se relaient sur scène. A la Cigale, le son est vraiment bon et la lumière très bien gérée. Vue le nombre de caméras dans la salle, je ne serais vraiment pas étonnée de voir sortir prochainement un DVD.
Autres avis : Katrine | Le hibOO
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/alaure/www/wp-content/themes/alaure/comments.php on line 54
Pas de commentaire pour “Bossa nova à la Cigale”
Un trackback pour “Bossa nova à la Cigale”
Quelque chose à dire ?
ALaure.net » Blog Archive » The Servant au Bataclan
[…] Le hasard du calendrier fait que la semaine dernière, nous avons enchaîné deux concerts en trois jours. Lundi Nouvelle Vague à la Cigale et mercredi, The Servant, au Bataclan . L’un des avantages non négligeable du Bataclan, c’est qu’ils sont ponctuels, ce qui est suffisamment rare à Paris pour être signalé et applaudit. C’est donc presque avec surprise qu’à huit heure pile, les lumières s’éteignent et Elista, que je ne connais pas, entre sur scène. Le premier morceau, entièrement instrumental me semble plutôt bien. Le reste m’a moins interpellée. Disons que je n’ai pas trop accroché. […]
samedi 4 novembre 2006