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Pirates des CaraïbesNous sommes allés voir Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit ce week-end. A l’annonce de sa sortie, je m’étais tout de suite dit « ils surfent sur la vague du premier, ça va être nul ». Et puis, j’ai entendu beaucoup de bonnes critiques, on a donc décidé d’aller voir par nous-mêmes. Ma première réaction a été assez mitigée, mais au final j’ai bien vraiment apprécié le film. C’est un peu comme Matrix ou Indiana Jones à l’époque, j’attends le troisième avec impatience.

Dans la catégorie des trucs qui m’ont fait tiquer, ce sont surtout les longueurs. J’en viendrais presque à trouver dommage la multitude de rebondissement. Mais depuis quand reproche-t-on à un film d’avoir un scénario pas trop simpliste ? Le film fait donc 2h30, mais le spectacle est bel et bien là.

Au registre des trucs vraiment bien : tout l’aspect image et visuel. Du maquillage aux décors, en passant par les masques, les costumes et les effets spéciaux, tout contribue à donner une crédibilité au film. Je n’arrive toujours pas à savoir si l’acteur qui joue Davy Jones portait un masque ou si la barbe était animée par ordinateur ? En tout cas le Kraken est complètement réaliste.

C’est d’ailleurs le point fort du film : toutes les scènes sont vraiment très soignées : des dialogues aux joutes, les références sont riches et multiples pour faire un excellent film de cape et d’épée. L’alternance des personnages tantôt bons, tantôt mesquins, contribue à densifier le scénario qui est loin d’être simpliste, je l’ai dit.

Et bien sûr, on retrouve le même humour — très Indiana Jones — qui a fait le succès du premier opus. Même s’il n’est pas nécessaire d’avoir vu le premier épisode, les rappels sont nombreux. Ce deuxième film en appelle d’ailleurs clairement un troisième, pour une trilogie de pirates vraiment sympathique.

La petite note intello (merci Chéri !) : dans le monde des marins et des pirates (anglophones), to be sent to Davy Jones’s locker est une métaphore pour la mort en mer… Ce n’est donc pas un hasard si le personnage de Davy Jones est repris dans cet épisode, avec les autres éléments de mythologie comme le kraken ou le Hollandais Volant. Le tout assaisonné de vaudou, cannibalisme et superstition.

Pour des infos très poussées sur le film, passez voir la fiche wikipedia, elle est vraiment très complète.

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