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Archives pour juillet 27th, 2006

4.5

La Mémoire dans les poches

Ecrit par ALaure / jeudi 27 juillet 2006

Mon homme m’a offert dernièrement un album en bandes dessinées très chouette. La Mémoire dans les poches est le premier tome d’une petite série de Luc Brunschwig et Etienne Le Roux.

C’est l’histoire d’un petit vieux qui promène son chien depuis 20 ans dans le même quartier, devenu une banlieue. Il y côtoie toute sortes de gens et c’est là qu’à grandit son fils Laurent. Devenu adulte et écrivain, Laurent se consacre à ses étudiants du quartier pour des cours d’alphabétisation. C’est là qu’il rencontre Malika. Pris entre Rosalie, sa mère hyper-protectrice, et ces immigrés à qui il enseigne le français, il va devoir faire des choix. Sidoine, son père, en est le témoin muet. Lui qui garde trace de tout, sur de petites notes, précieusement gardées dans ses poches. Que garde-t-il au plus profond de sa poche ?

Les dessins sont vraiment très jolis. Ils portent les mots admirablement et l’ensemble est très émouvant. C’est le mélange des cultures, des cultures, le racisme latent. L’auteur profite de cette famille juive isolée dans une banlieue fortement maghrébine pour poser les bonnes questions : « Jusqu’où irions nous pour le bonheur de nos enfants ? » avec cette mère qui en fait trop. Et « Pourquoi acceptons-nous parfois le bonheur simple de s’aimer chez les autres quand nous le refusons à nos proches ? »

Mariage à Avallon

Ecrit par ALaure / jeudi 27 juillet 2006

Ce week-end, nous étions à nouveau de mariage, en Bourgogne cette fois, dans le très joli village d’Avallon. Cette année, nous devenons bon en événement matrimoniaux : on était à l’heure une fois de plus. Incroyable mais vrai. Partis de Paris en fin de matinée, nous sommes arrivés en début d’après midi, dans un chaleur peu commune. On a pu manger, se doucher (ouf !) et se changer pour retrouver la noce à la mairie.

Murielle et Nicolas

Bien sûr la mariée (une amie et ancienne collègue durant mon court séjour chez Unilog) était très jolie. Rayonnante, même, notre Murielle. Très sérieuse pendant la lecture du code civil relatif aux devoir d’époux et de parents. Et elle a dit oui devant la république et (son mari aussi, ça tombe plutôt bien :-));

Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance.
Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.(*)

Ensuite le cortège s’est dirigé vers la collégiale Saint-Lazare d’Avallon. Un superbe bâtiment pour accueillir la cérémonie religieuse. En guise de code religieux, la désormais ultra classique Hymne à l’Amour :

Et quand j’aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères et toute la connaissance,
quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes,
si je n’ai pas l’amour,
je ne suis rien.(**)

Ils échangent les alliances. Un petite bénédiction et zou ! Lancé de riz 🙂

La suite se passe dans un cave voûtée, en face de ma collégiale pour déguster un délicieux crémant de Bourgogne en l’honneur des époux. Le tout accompagné de gougères et de jus de melon et de tomates cerises. Délicieux. C’est l’occasion de discuter avec des copains d’Unilog. Il faut dire que la salle est à moitié pleine d’unilogiens !

Une fois tout le monde désaltéré, nous prenons place dans le cortège de voiture, munis de notre TomTom en carton (marque déposée par M. et Mme Nicolas Simonet :-)) File de klaxon ininterrompue sur 7 kilomètres ! A l’arrivée : photos des groupes. Et ensuite repas de noces bien arrosé et là, on sent qu’on est en Bourgogne 🙂 Chablis et Sancerre rouge. Un délice ! La soirée c’est bien passée avec pourtant un jeu de gobelets d’eau et de 4 personnes à « skis »… qui m’a permis de bien me rafraîchir. Hum ! Passons…

La nuit à l’hôtel fut courte mais agréable. Le lendemain, un détour par le village de Vézelay s’impose. Superbe petit coin de paradis perché sur son promontoire. Ensuite on a voulu visiter une cave et acheter du vin : impossible, personne ne travaille le dimanche là-bas. tant pis, on gardera nos sous pour quelqu’un d’autre. De toute façon, avec ce que j’avais ingurgité la veille, je ne me sentais pas de goûter du vin, aussi bon soit-il. Le retour à la vie active fut rude le lendemain…

Vézelay

(*) Article 212. Loi du 17 mars 1803 promulguée le 27 mars 1803. Loi du 22 septembre 1942.
Article 213. Loi du 18 février 1938. Loi n° 70-459 du 4 juin 1970 art. 2 Journal Officiel du 5 juin 1970 en vigueur le 1er janvier 1971

(**) Lettre de Paul au Corinthiens, chapitre 13