Le deuxième tome de la saga des Rougon-Macquart, La Curée, se passe à Paris. Aristide Rougon, dit Saccard, va réussir à bâtir une fortune colossale en laps de temps record pendant que sa femme Renée se complait dans une débauche de plaisirs avce Maxime, le fils de Saccard.
Ce tome est un délice de cynisme, de luxe et de luxure et on finit par aime détester Saccard. La curée porte bien son nom, puisque le roman raconte la battaille des chiens sur le cadavre encore chaud des plus faibles. Pour bâtir sa fortune, Saccard doit tremper dans de ce qu’on appelle aujourd’hui des scandales politico-financier. Tibéri et ses emplois fictifs de la mairie de Paris au XXème siècle, n’a finalement rien inventé. Zola avait déjà senti le vent venir un siècle plus tôt. Et Paris est magnifiquement racontée dans ce roman.
Quelque chose à dire ?