Samedi, je suis allée voir l’exposition consacrée aux deux auteurs de BD et films d’animation Miyazaki (Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoke) et Moebius (L’incal, Blueberry). Premier constat : heureusement que j’avais acheté à l’avance un billet coupe-file, parce qu’à 14h30, il y avait déjà une queue monstrueuse.
J’avais été voir le Le château ambulant en février et j’avais trouvé ça très beau. Si vous êtes fan de manga, courrez-y ! Si vous êtes juste un grand enfant, courrez-y aussi ! Et si vous avez envie de découvrir ou redécouvrir de belles histoires, alors ne le ratez pas : c’est un petit bijou japonais, plein de féerie, de magie et de poésie. L’histoire est simple : Dans ces temps douteux où rode l’infâme magicien Hauru dont la rumeur prétend qu’il vole le coeur des belles jeunes filles, la guerre est proche. Pourtant, Sophie mène paisiblement sa vie de chapelière jusqu’au jour où la sorcière des Marais lui jette un sort terrible. Elle doit donc devenir Mamie Sophie et se réfugie dans une étrange demeure, qui a bien besoin de son énergique coup de balai…
Pour revenir à la visite, c’était très intéressant. Les planches sont des originaux, ce qui permet de voir concrètement comment se forme une bande dessinée, ou un film d’animation, avec ce que ça comporte de rustines par exemple. Il y a des reportages et des interviews des deux auteurs. On peut ainsi découvrir (pour ceux, comme moi, qui ne le savaient pas) que Moebius a participé à la conception de jeux d’arcades et de décors pour des films comme Le cinquième élément ou Willow.
Par contre, l’exposition est riche mais pas très grande, et les visiteurs archi nombreux, surtout un samedi. Autant dire que c’est parfois dur de s’approcher de certaines planches. On se croirait au Louvre, à l’approche de la Joconde ! En sortant, la file d’attente déjà énorme à mon arrivée s’étendait jusque dans la rue. Il faut dire aussi que c’était sensé être l’avant-dernier jour. Pour ceux que ça intéresse, c’est prolongé jusque mi-avril.
Quelque chose à dire ?