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Lors de mon passage en Lorraine, on m’a trouvée rayonnante. Et c’est vrai que je me sens bien. Je suis sereine et ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Depuis mon retour en France, en fait. Malgré ma recherche d’emploi plutôt infructueuse, j’ai profité de mon temps libre pour me reposer et j’ai rechargé toutes mes batteries un peu mises à mal par 6 années d’études post-bac. Je suis amoureuse, j’ai retrouvé un foyer stable, j’ai pu constater que mon cercle d’amis n’a pas maigri, bien au contraire, et les soucis de santé familiaux sont presque tous résorbés, chez nous, le crabe ne gagne pas toujours !

En plus de tout ça, il fait beau, les oiseaux chantent, mes plantes sont magnifiques et demain c’est le printemps. Que demander de mieux ? Alors oui, je râle quand même, parce que depuis mon premier cri au sortir de l’utérus de ma mère, c’est ce que je fais de mieux 😉 Mais ce n’est pas de ma faute à moi si le monde tourne trop doucement :p

Voilà, je voulais juste dire ça. Je suis bien dans mon corps : pas de petits bobos depuis un bon bout de temps, pas de rhume, pas d’angine cet hiver et de moins en moins de cellulite pour un petit coeur de mieux en mieux entraîné. Et je suis bien dans ma tête. Je suis à nouveau prête à refaire le monde 🙂 Attention, je pète la forme et ça va faire mal !!!!

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Je n’aurais jamais cru que le travail du bois soit aussi sensuel. Je travaille depuis deux jours sur le balcon, en plein soleil et c’est des plus agréable.

Il y a le doux bruit du papier de verre qui crisse sur les planches. Et attention, rien qu’à l’oreille, on sait déjà si on ponce dans le sens de la fibre ou non. Et puis il faut caresser le bois pour détecter les zones rugueuses, l’œil ne suffit pas. Ensuite viennent le passage du pinceau sur le bois et l’odeur de vernis qui emplit délicatement les narines, emporté par une brise légère. Le bois qui se colore légèrement au passage du vernis.

Le soleil m’effleure et je rêve en passant un regard sur mes rosiers et mes narcisses. Je courre avec mon chien dans le jardin, je dévale une piste de ski derrière des copains, je nage dans le Pacifique avec mes colocs. Un petit air de vacances avant l’heure. Que du bonheur. Y a du bon à être chômeuse 🙂

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En rentant en France, j’ai découvert un certain nombre d’artistes. Tous d’abord, lors d’une visite à Paris, j’ai trouvé chez un copain L’Amour Parfait de Cali. C’est le genre de copain utile, il a toujours les derniers trucs et en plus on a souvent les mêmes goûts 😉 Et là j’avais bien accroché. En en reparlant avec un autre copain l’autre jour, j’ai eu envie d’emprunter l’album. Depuis, je le passe en boucle 🙂

Et puis la semaine dernière, suite à une émission culturelle, j’ai aussi découvert Bénabar — l’écrivain des textes de la série H — et ses Risques du métier. C’est l’humour sans concessions qui me plait énormément chez lui.

Et dans la même émission, j’ai écouté Keren Ann — la parolière d’Henri Salvador pour Jardin d’hiver, entre autres — et deux albums : La disparition et Not Going Anywhere. Là aussi j’ai vite accroché. Chez Keren Ann, c’est l’atmosphère romantique très intime, un peu à la Carla Bruni en n’oubliant pas que les textes sont très beaux. Et puis le côté « citoyenne du monde » ne peut pas m’être complètement indifférent 😉

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Ce week-end en Lorraine n’était pas très régime. Fondue savoyarde chez l’un — excellente d’ailleurs ! —, restos avec les autres… A ce propos, j’ai fait un resto très moyen et un autre excellent. Le moyen c’est la pizzeria le Capri, en bas de la rue Stanislas à Nancy. J’ai été très déçue : la pizza était très sèche et bourrative et la serveuse vraiment pressé de nous voir déguerpir :(. Heureusement que j’étais en bonne compagnie, ça compensait un peu.

Par contre, les resto indien le Kashmir en haut du marché, sous le centre commercial (à Nancy aussi), je vous le recommande chaudement !!! Les menus de dégustation sont délicieux. Et si vous l’accompagnez d’un lassis à l’eau de rose, c’est divin ! Dernier conseil : ne dites pas « tiens ça donne sur les deux rues !  » Ce n’est qu’un jeu de miroir et vous seriez ridicule 😉

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Le saviez-vous ? Un poulet, ce petit animal de 30 cm et 3 à 5 kg, pour obtenir sont appellation Poulet de Bresse doit, entre autres choses, disposer d’au moins 12 m² pour s’ébattre avant le coup de guillotine fatal. Un étudiant du Crous, cet humain de 1m20 à 2m et 60 à 90kg dispose de 9 m² pour réussir ses études.

No comment.

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Ce week-end, on a revu pas mal de copains. L’un d’eux est dans notre cas, il bosse, pas sa fiancée qui commence doucement à péter les plombs. Du coup, nos deux hommes se sont mis à énumérer les avantages / inconvénients de vivre avec une chômeuse (enfin elle oui, moi, je ne suis qu’une demandeuse d’emploi, la classe encore inférieure, quoi…). Un peu plus et il se lançaient dans la création d’un site web dédié, un peu sur le mode « copine de geek.com »

De tout cela est sorti une info primordiale !!! Je ne suis pas la plus atteinte des deux. Enfin, je ne l’étais pas encore hier soir 😉 Parce que oui, je regarde les émissions culturelles de fin de soirée, oui, je regarde des tonnes de conneries à la télé (les bons jours ça se limite à Friends, les mauvais, ça peut aller jusqu’aux feux de l’amour… Pitié, un job avant que Jack ne se fasse tuer par sa sœur et son père et que Victor ne découvre qui a conservé son sperme sans le lui dire !!!). Mais non, je n’élevais pas encore de cochon ou de moutons virtuels !!!

Mais là je crois que j’ai touché le fond. Mlle J., elle élève un kochon virtuel et… ce soir, mon cochon virtuel est né… Je vous fais donc part de la naissance de Zorkinet, c’est un beau bébé, sa maman est très fière, il pèse un kilo, il a même pas deux heures et là, il dort gentiment, avec son écuelle pleine d’avoine. Elle est pas elle la vie ???

Au secours !!!

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Pas de posts prévus ce week-end, je repars en vadrouille pour voir des copains. Je profite d’une réunion d’anciens élèves de mon homme pour aller passer le week-end en Lorraine. Je vais pouvoir revoir les copains que je n’avais pas vus en rentrant d’Australie. Il faut dire aussi que c’est un peu pommé comme coin, la Lorraine 😉 Il faut vraiment le vouloir pour atterrir dans un coin pareil !

Ah les lorrains, leur tram nancéen, leur doux accent rugueux… C’est presque chantant pourtant en comparaison des voisins Vosgiens. Certains sont fins nuls, les autres viendront entre midi. Et puis, il y a un gros avantage à vivre en Lorraine : on sait toujours comment s’y habiller : pull de rigueur ! Et question bouffe, ils se défendent avec leurs quiches et leurs mirabelles — en tarte pour les petits, en gnole pour les grands 🙂 —. Faut être pratique dans la vie 🙂

Et là j’ai la Ligue Révolutionnaire Lorraine sur le dos, je parie 😉

J’y ai pourtant passé 3 ans pour mes études et j’en garde un bon souvenir. En partie parce que la ville de Nancy est très agréable à vivre et surtout pare que j’en garde des amitiés très fortes. Même si tout le monde n’est plus à Nancy maintenant, au moins on s’est rencontrés là-bas. Je me souviens de bringues terribles chez les uns, de fous rires au coca avec d’autres. C’était le bon temps insouciant des études 😉

Bon, la LRL va pouvoir remballer ses armes. Finalement, je l’aime bien ce petit coin perdu 😉

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A midi, j’ai préparé du chili con carne. J’ai ajouté des piments oiseau pour relever la sauce tomate. Comme j’ai le souvenir d’une ou deux mauvaises surprises, j’ai prévenu mon homme, de faire attention. Première bouchée et premières larmes ! Il a mordu en plein dans l’un des quatre piments sans le voir. Il faut dire que ça se confondait avec les peaux de tomates et les haricots rouges… Bien sûr, moi je rais, mais le pauvre à gardé la bouche en feu tout le repas. C’était pourtant bien bon… C’est toujours plus marrant sur les autres 😉

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Ca fait une semaine que je n’ai rien posté. En fait, je n’ai rien eu envie de dire. Pourtant un certain nombre de choses m’ont interpellées cette semaine.

La journée de la femme. Chez moi, mon homme a fait une partie des tâches ménagères. Rien de bien extraordinaire, il le fait aussi les 364 autres jours. On a félicité les chefes d’entreprises méritantes. A croire que c’est un miracle pour une femme d’avoir une entreprise en bonne santé. On a parlé des femmes au chômage. Des femmes plus fragiles au chômage parait-il. Ah bon. Cécilia Sarkozy à même parlé de l’intégration des femmes dans les grandes écoles et les écoles d’ingénieur. Une fille doit se faire intégrer ? Elle ne l’est pas d’office ? Ah bon… La seule parole sensée est venue d’un homme, mais je ne sais plus qui :

La femme est un homme comme les autres

Je crois en effet qu’on aura fait une grand pas quand le sexe d’une personne ne sera plus un critère. Parce que critère implique souvent discrimination et que la discrimination négative ou positive, c’est à mon avis, une belle connerie. Je refuse d’être gouvernée, soignée, formée ou dirigée par des femmes qui n’ont leur poste que grâce à un quota et pas grâce à leur cervelle, leurs idées ou leur mérite.

Ensuite il y a eu la grève et la démission des chercheurs. Soit. M. Raffarin n’a rien trouvé de mieux à dire que « c’est triste » et Mme Haigneré que la recherche était une priorité du gouvernement. Ah bon. Comme l’emploi ?

Et puis, il y a eu ces attentats terribles en Espagne. Je n’en reviens qu’on puisse poser 13 bombes dans des trains sans être inquiété. Ca ça me sidère. Et puis rien que le fait de poser des bombes dans des trains, sans revendication, juste pour le plaisir… Je crois que l’humanité plonge dans la folie.

Et pourtant, mon cactus a fleuri. Je ne savais pas qu’un cactus avait des fleurs. Dans les magasins, je croyais naïvement que c’était des fleurs en papier collées pour attirer l’acheteur. Le mien a une belle fleur naturelle. C’est la vie. J’aurais du naître cactus pour vivre dans le désert.

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Je viens de regarder le reportage d’ Envoyé Spécial sur France 2 au sujet de la DGSE. Je suis très impressionnée. J’ai toujours adoré les romans policiers ou d’espionnage et j’ai toujours voulu savoir quelle était la part de vérité, quelle était la part de mythe. J’ai un élément de réponse.

C’est un univers fascinant et j’ai du mal à comprendre la mauvaise réputation de ces services. Par exemple il parait que c’est très mal vu dans l’opinion publique d’espionner des conversations privées. Mais après tout, écouter ou décoder une conversation intime d’un homme / d’une femme qu’on ne verra sans doute jamais, je ne trouve pas ça choquant. Et si une bribe de conversation permet d’éviter des conflits armés, voire de sauver des vies comme ça peut-être le cas, c’est encore mieux. Il faut avoir des choses à cacher à la République pour se sentir mal à l’aise, je crois.

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