Ecrit par ALaure / mercredi 25 février 2004
Je viens de comprendre pourquoi un homme qui bricole va soit disant plus vite qu’une femme qui bricole ! C’est tout simplement faux ! Attention, c’est du vécu : une longue et difficile étude scientifique sur le tas. Le résultat n’a rien à voir avec une quelconque maîtrise des outils ou une basse comparaison d’intelligence ou de couleur de cheveux. Une femme est capable de bricoler comme un homme. Oui, en ce moment, c’est moi, pauvre femme, quasi blonde, qui explique le fonctionnement de certains outils aux vendeurs de chez Leroy Merlin. Je parle l’homme, moi. Oui, Monsieur, je sais ce que c’est qu’un goujon, une tête noyée, un foret et une scie à onglets !
Bon alors si vous avez suivi l’émission E=M6 sur les comparatifs techniques « homme-femme », vous avez pu noter qu’une femme sais se servir de ces deux hémisphères cérébraux, l’homme, non. Ca, c’est un fait scientifique. Mais revenons-en à notre étude.
Un homme qui bricole, il bricole, point. Il utilise son hémisphère droit. Il ne parle pas — ça c’est l’hémisphère gauche, pas connecté pour le moment —. Il ne réfléchit pas non plus à autre chose qu’au trou qu’il perce ou à la vis qu’il enfonce dans le bois — toujours ce satané hémisphère non connecté, la poisse ! —. Au passage, l’étude de E=M6 explique très clairement qu’un homme est scientifiquement incapable de bien exprimer ses sentiments : la parole et les émotions ne sont pas dans le même lobe. Coquin de sort 😉 Mesdames, rassurez vous donc : ce n’est pas de la mauvaise volonté, juste une incapacité physique…
Une femme qui bricole peut, quant à elle, percer droit tout en repassant mentalement dans son hémisphère gauche la liste des courses et des choses à ne pas oublier pour le couscous avec les copains de l’homme le lendemain. On sent tout de suite là un potentiel plus pragmatique et anticipateur. Du coup on peut en conclure que si la femme sort en même temps l’aspirateur et la perceuse, c’est de l’anticipation. Elle sait que la perceuse va provoquer poussière, copeaux et autres cochonneries dans son cher appartement. Saleté qu’elle devra nettoyer, puisque ça ne viendra pas à l’idée de son compagnon. Il fera un petit tas dans le coin le plus passant de l’appart, tout au plus.
Eh oui ! Un mythe tombe ! Les résultats de l’expérience sont formels ! Si une femme bricole plus vite qu’un homme, c’est simplement dû à son hémisphère gauche qui fonctionne en parallèle de l’hémisphère droit. La femme va manier l’aspirateur de la main droite et la scie de la gauche — enfin, c’est une métaphore, hein… il ne faut pas pousser, on a deux hémisphères cérébraux, pas quatre bras en plus 😉 – En tout cas, la femme va anticiper la saleté et la piéger le plus tôt possible.
Pour résumer : un homme qui bricole, il se fiche pas mal des copeaux : c’est sa femme qui nettoie ensuite, d’où une perte de temps notable pour le couple. Une femme qui bricole va allier ses deux hémisphères et nettoyer en même temps qu’elle bricole, tout en mémorisant la recette de couscous marocain. Mesdames, faites le test grandeur nature chez vous : dites à Monsieur de faire un joli dessin appliqué en récitant ses tables de multiplication… Je n’irai pas jusqu’à écrire qu’une femme est donc plus futée que son compagnon — je vous ai déjà dit que je ne suis pas féministe pour deux sous… —, mais je n’en suis pas loin.
Nettement plus pragmatique en tout cas… 🙂 En tout cas un couple lesbien qui bricole, ça doit être du travail sacrément bien fait ! Quand on voit le résultat d’une parallèlisation des deux malheureux hémisphères, je n’ose pas imaginer le résultat avec quatre ! 😀
Promis, quand notre joli bar est fini, je vous invite à boire un coup 😉
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